dimanche 18 mai 2025

"Baigneuses" 2024 Gravure à l'eau-forte 30 x 40 cm


Titre : Baigneuses II, 2024
Technique : Estampe au trait sur papier. Gravure à l'eau-forte
Dimensions : 30 x 40 cm
Tirage : Épreuve d’artiste 7/7, signée

Dans cette estampe réalisée en 2024, trois baigneuses s’étendent et se tiennent au bord de la mer, leurs corps déliés dialoguant avec les ondulations de l’eau. L’une est allongée, la tête appuyée dans la paume de sa main ; une autre est assise, tournée vers l’horizon ; la troisième se tient debout, le dos tourné, comme absorbée par quelque chose au loin.

Le trait fin, délicat, évite tout superflu. Il évoque un monde suspendu, entre rêve et mythe, où la mer devient scène et les corps, figures sculpturales. Le disque solaire ou lunaire au-dessus des vaguelettes ajoute une note d’éternité, comme un instant que l’on contemple sans le mesurer.

Cette composition silencieuse, presque chorégraphique, semble capter une mémoire ancienne — un moment intemporel de partage, de beauté et de calme.

 La composition, équilibrée et fluide, évoque l'harmonie entre figure humaine et nature. Le dessin, presque abstrait dans sa simplicité, renvoie à des influences modernes — une ligne claire qui suggère plus qu’elle ne décrit. Les corps, bien que dépouillés de tout détail superflu, conservent une sensualité subtile. Le soleil ou la lune suspendu dans le ciel renforce l’impression d’un temps arrêté, d’une scène mentale plus que réaliste.

Dans cette œuvre, l’artiste poursuit son exploration des figures féminines dans des paysages marins stylisés. Le dessin, d’une grande économie de moyens, propose une scène méditative où le corps féminin dialogue avec l’espace naturel. La composition suggère une narration discrète, une tension entre présence et contemplation. Par son épure, l’image évoque les gravures modernes, tout en gardant une chaleur intime. Une pièce rare, délicate, où l’élégance formelle se double d’une grande sensibilité.

Gravure en vente ici : https://thomasgroslier.fr/produit/baigneuses-4/ 

Claude Jacques

 

 

vendredi 16 mai 2025

"Baigneuses" 2024 Gravure à l'eau-forte

Cette estampe minimaliste, réalisée en 2024, représente trois baigneuses assises sur le rivage, face à la mer. Paisibles, comme figées dans un moment suspendu, elles semblent converser en silence ou écouter la rumeur discrète des vagues. Les lignes fines et épurées soulignent la douceur du moment et la délicatesse des corps, dans une composition presque musicale où chaque courbe semble pesée, chaque regard orienté avec intention.

Le ciel est ponctué de quelques nuages et d’un disque solaire ou lunaire – indécidable – qui ajoute à l’ambiguïté du temps suspendu : est-ce le matin ? le soir ? un souvenir ?

L’artiste joue ici avec l’économie du trait, rappelant les influences de la ligne claire ou de certaines gravures modernes, tout en ancrant la scène dans une tradition méditerranéenne atemporelle. Les baigneuses apparaissent comme des figures mythologiques détachées du réel, peut-être échappées d’un temple, revenues à une simplicité première.

Épreuve d’artiste (1/7), signée et datée

 

Gravure en vente ici :  

https://thomasgroslier.fr/produit/baigneuses-3/

mercredi 7 mai 2025

"Baigneuses antiques" 2025 Huile sur toile. 41 cm x 27 cm

 

 
Une scène onirique et mystérieuse : trois baigneuses aux allures antiques, sous la lune, entre silence, beauté et symbolisme.  Baigneuses antiques est une peinture inspirée des mythes anciens et du symbolisme moderne. Une scène silencieuse où la mer devient théâtre, la nuit un voile, et les figures féminines des apparitions intemporelles.
 
 
 

"Jardin de nuit" 2012 Huile sur toile 60 cm x 73 cm


mercredi 20 novembre 2019

« L’heure exquise » - 2019 - huile sur bois, 60 x 80 cm.

Peinture de Thomas Groslier inspirée d'un poème de Paul Verlaine "L'heure exquise"  : La lune blanche  Luit dans les bois  De chaque branche  Part une voix  Sous la ramée …

La lune blanche

Luit dans les bois ;

De chaque branche

Part une voix

Sous la ramée …

Ô bien-aimée.

L’étang reflète,

Profond miroir,

La silhouette

Du saule noir

Où le vent pleure …

Rêvons, c’est l’heure.

Un vaste et tendre

Apaisement

Semble descendre

Du firmament

Que l’astre irise …

C’est l’heure exquise.

Paul Verlaine

mercredi 12 novembre 2014

"Le crabe” - 2014 - Huile sur toile, 60 x 73 cm

Le crabe -  Royan - Atlantique - mer - Baigneuses peinture

Dans cette scène apparemment anecdotique, chaque personnage est représenté dans sa solitude, indifférent aux autres. Le titre : Le crabe, qui est une allusion à la maladie dont il est le nom argotique, confère à ce tableau le caractère dramatique qu'il ne possède pas à première vue.